Au réveil, nous surprenons un troupeau de bouquetins qui avaient décidés de venir passer la nuit sur les dalles rocheuses devant le refuge.
Il décident de partir en éclaireurs en nous montrant la route à suivre:
Au niveau des lavabos, un message indique « Kein trink wasser ».
Pas de soucis donc, nous remplissons nos gourdes.
Ce message semblant plutôt destiné aux « touristes » désirant vivre une grande aventure en venant dormir au refuge après une longue montée de 1h30. 😉
Un dernier regard sur le refuge avant de prendre un beau sentier d’abord sur le verrou rocheux (derrière le refuge), puis de flanc, sous les barres rocheuses déjà bien ensoleillées à gauche.
Tout un système de canalisation permet de capter de l’eau pour l’amener vers l’usine hydro-électrique se situant en aval du refuge.
Ce canal bétonné peut être utilisé comme sentier.
Une seule condition pour l’emprunter : ne pas être sujet au vertige car il n’est pas très large (30 cm environ) et sans main courante.
Si nous n’avions pas eu de gros sacs, nous y serions allé sans réfléchir bien longtemps 😉
Peu avant d’arriver en vue du glacier d’Aletsch, nous passons à un hameau abandonné.
Le gardien du refuge nous avait raconté, qu’ici, dans les années 1300-1400, il s’agissait d’un lieu où étaient envoyés les gens malade de la peste.
Où se trouvaient les langues terminales des glaciers alentours ?
Peu de photos peuvent en témoigner !
Arrivée à Gletscherstübe à 10 h 20.
C’est un peu notre Montenvers Chamionard, mais qui s’atteint quand même en 1h de marche depuis le téléphérique sur l’autre versant mais en passant par un tunnel sous la crête.
Sentier en balcon au-dessus du glacier d’Aletsch, avec vue sur les sommets de l’Oberland.
Le glacier d’Aletsch est le plus grand glacier d’Europe.
Il fait environ 4 fois la longueur de la Mer de Glace.
En direction de la vallée.
Arrêt casse-croûte de 25 mn sous le Bettmerhorn, puis nous décidons de partir en direction de la passerelle Hangebrücke (l’une des plus grandes qui existent avec un longueur de 120m), que nous n’atteindrons pas.
En effet, le sentier permettant de rejoindre les rives du glacier est bien indiqué au début, mais dès que nous sommes au plus bas, plus aucun sentier n’est visible, plus aucunes marques, plus aucun panneau indicateur.
Seulement quelques traces par ci par là.
Surement celles des randonneurs qui se sont égarés avant nous.
Avec regret nous remontons pour retrouver le sentier que nous avions quitté un peu plus tôt.
Un beau sentier à travers les mélèzes.
Peu être qu’un panneau plus tard nous indiquera la passerelle.
Effectivement, elle est indiquée à près de 1h de marche après environ 500m de dénivellé négatif.
Ce qu’il faudrait au final remonter ensuite.
Ce n’est pas raisonnable de terminer la journée ainsi.
Tant pis pour la longue passerelle de 120m (nota : 15 jours après, nous emprunterons les 2 passerelles permettant de faire le tour (ou presque) du lac du Monteynard en Isère. Leurs dimensions sont tout autres, car la plus petite fait 180m et la plus longue 220m).
Arrivée dans la civilisation, à Riederalp West à 16 h 30, juste après avoir vu l’étrange Villa Cassel.
Descente en télécabine, puis retour à Brig en train.
Départ de Brig à 18 h 30, et arrivée à Albertville à 21 h 35.
FIN.
Bilan 9ème journée : une très belle étape, vues magnifiques, à l’exception du massif Mt Rose-Cervin.
Relevé GPS distance parcourue 20,2 km dénivelée positive 1 245 m dénivelée négative 1 100 m Z max 2.370 m temps total étape 8 h 10 temps marche effective 7 h 10 vitesse moyenne 2,82 km/h